Bangui, République Centrafricaine (RCA), le 17 septembre, 2015
—IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale a dans le cadre sa démarche pour le réengagement en République Centrafricaine, contribué à l’organisation d’un forum national de cinq jours dédié au développement du secteur privé, sous le haut patronage de Catherine Samba-Panza, Chef de l’État de la transition.
À travers des ateliers thématiques axés sur les forêts, les mines et l’agriculture ont été présentées comme secteurs à fort potentiel de croissance, et les partenariats public-privé comme modèle de financement des infrastructures. Entre autres sujets clés évoqués, la fiscalité, l’incitation à l’investissement, l’entreprenariat féminin, et l’intégration dans l’économie régionale. Un aperçu des opportunités d’investissements a été donné à travers un film documentaire.
L’équipe en charge du climat des investissements au sein du Groupe de la Banque mondiale a, quant à elle, mis l’accent sur les domaines de notation du rapport Doing Business en tant que moyen d’amélioration de l’environnement des affaires au bénéfice des entreprises, à travers des réformes favorables à la croissance, ceci d’autant plus que les PME ont accusé le coup des répercussions des récents troubles en République Centrafricaine.
D’après Jean-Christophe Carret, Représentant Résident de la Banque Mondiale en République Centrafricaine, « Le Groupe de la Banque mondiale est prêt à travailler de nouveau avec les acteurs locaux et internationaux en République Centrafricaine afin de promouvoir une croissance induite par le secteur privé grâce à l’appui dans les secteurs de la santé et des infrastructures, ainsi que des transports et de l’énergie ».
Paul Noumba Um, Directeur des opérations de la Banque mondiale, d’ajouter : « il importe de maintenir la rigueur acquise en matière de gestion des finances publiques. La poursuite sans relâche, voire l’accélération des réformes en matière de gestion des finances publiques permettra de maitriser la dépense et augmenter les recettes. Avec l’appui de la Société Financière Internationale, la réhabilitation du Cadre Permanent de Concertation (CPC) entre les secteurs public et privé est une des premières mesures à prendre dans le sens de l’amélioration du climat des affaires ».
Au nombre des 500 participants figuraient des membres du gouvernement et des hauts cadres des départements ministériels, des représentants d’organisations patronales, des organisations de la société civile, des femmes d’affaires et des opérateurs économiques des quatre coins du pays, sans oublier des multinationales et organismes internationaux. Le forum avait pour objectif l’identification des goulots d’étranglement au développement du secteur privé, et l’introduction d’une nouvelle approche au développement en RCA.
Par le passé, IFC a en partenariat avec des organes publics et privés en RCA œuvré à l’amélioration du climat des investissements et appuyé des entreprises dans leur croissance, principalement à Bangui et dans les environs. IFC s’est également associé à la chambre de commerce dans le renforcement de ses capacités pour davantage servir les entreprises locales.
Ce forum a été cofinancé par l’initiative d’IFC en faveur des états touchés par des conflits en Afrique (en anglais, CASA) un programme dédié au développement du secteur privé au sein de neuf pays africains au rang desquels figure la République Centrafricaine. Cette initiative est appuyée par des partenaires donateurs en Irlande, aux Pays-Bas et en Norvège.
À propos d’IFC
La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement au monde au service exclusif du secteur privé. Elle collabore avec des entreprises privées dans une centaine de pays et consacre son capital, son expertise et son influence à l’élimination de l’extrême pauvreté et à la promotion d’une meilleure répartition des richesses. Au cours de l’exercice 2014, IFC a fourni plus de 22 milliards de dollars de financements pour améliorer les conditions de vie dans les pays en développement et pour résoudre les problèmes de développement les plus urgents. Pour plus d’informations, veuillez visiter notre site :
www.ifc.org
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