Abidjan, 1
er
septembre 2016
– Mr. Philippe Le Houérou, Vice-Président Exécutif et Président Directeur Général de l’IFC a rencontré – au cours d’une visite de trois jours- les autorités et les représentants du secteur privé ivoiriens avec qui il a discuté des opportunités d’accroître l’engagement d’IFC en Côte d’Ivoire. Il a également visité le site d’un projet financé par l’IFC, la centrale thermique d’Azito.
En dépit d’une conjoncture internationale relativement morose, la Côte d’Ivoire devrait afficher l’une des plus fortes croissances économiques en Afrique Subsaharienne pour l’année 2016. Le pays a également amélioré son classement de trente-cinq places dans le classement
Doing Business
pour atteindre la 142
e
place, tout en figurant dans la liste des dix meilleurs réformateurs mondiaux sur deux années consécutives.
Au cours des quatre dernières années, l’IFC a investi 1 milliard de dollars en Côte d’Ivoire, dont la moitié sur fonds propres. L’IFC a notamment investi avec ses partenaires dans les centrales électriques Azito III et CIPREL IV. Ces centrales ont augmenté de 370 Mégawatts la capacité de production d’électricité du pays. Aujourd’hui, l’IFC et ses partenaires financent presque 50 pourcent de l’énergie produite en Côte d’Ivoire.
Dans l’agriculture vivrière et l’agro-industrie, l’IFC va soutenir le renforcement des capacités locales en matière de transformation des denrées agricoles tout en mobilisant de nouveaux investisseurs dans ce secteur. L’IFC va en outre appuyer l’inclusion financière ainsi que le développement des marchés capitaux et des PME. Enfin, le Groupe de la Banque mondiale continuera de soutenir les réformes visant à améliorer l’environnement des affaires, notamment pour faciliter l’établissement de zones industrielles.
M. Le Houérou a signé un Mémorandum d’entente pour la seconde phase du Programme d’Amélioration du Climat d’Investissement en Côte d’Ivoire. La première phase du programme a notamment contribué à passer 9 réformes et 26 lois, tout en simplifiant ou éliminant 31 procédures commerciales. Grace à ces réformes, l’enregistrement de transferts de propriété a été multiplié par 7, la création d’entreprises par 2 et la délivrance de permis de construire par 6. Ces réformes ont permis aux entreprises privées de réaliser 12 millions de dollars d’économie. La seconde phase du programme portera sur l’amélioration des inspections et de l’obtention de permis ainsi que sur la promotion des investissements et sur la facilitation de l’accès au crédit.
S.E. Daniel Kablan Duncan a déclaré “Avec 40 pourcent du PIB de la zone UEMOA, la Côte d’Ivoire est la locomotive de la sous-région. Elle mène de profondes réformes structurelles et sectorielles en vue de consolider son économie, en faisant notamment du secteur privé le principal moteur de sa croissance économique. Elle est déterminée à accélérer l’intégration régionale à travers des réformes communautaires”.
“La Côte d’Ivoire est une priorité pour l’IFC en Afrique subsaharienne,” a déclaré Mr. Le Houérou. “Le partenariat entre notre institution et ce pays est abouti et va continuer à s’approfondir. L’IFC va renforcer ses investissements et ses activités de conseil en Côte d’Ivoire. Nous offrons toute une gamme de solutions pour faire face aux défis que posent les infrastructures, l’urbanisation, l’accès aux nouvelles technologies et le changement climatique.”
Lors de la rencontre du Groupe Consultatif sur Côte d’Ivoire en mai 2016 à Paris, le Groupe de la Banque mondiale s’est engagé à investir 5 milliard de dollars – dont 1,7 milliard de dollars au titre de l’IFC- pour financer des projets dans le cadre du Plan National de Développement 2016-2020.
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A propos d’IFC
IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus grande institution mondiale de développement dédiée au secteur privé au sein de pays émergents. Avec la collaboration plus de 2 000 entreprises à travers le monde, nous nous appuyons sur nos six décennies d’expérience pour créer des opportunités là où le plus besoin se fait le plus sentir. Au cours de l’exercice 2016, nos investissements à long terme au sein de pays en développement ont frôlé la barre des 19 milliards de dollars, ayant consacré nos capitaux, nos compétences et notre influence à l’appui au secteur privé pour l’éradication de l’extrême pauvreté et la promotion d’une prospérité partagée. Pour plus d’informations, rendez-vous sur
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