Washington, 31 janvier 2018
— La Société financière internationale (IFC), une institution du Groupe de la Banque mondiale, et le Gouvernement canadien ont constitué un partenariat sur financements mixtes (
Blended Finance
) qui engagera des fonds publics pour débloquer des investissements privés à plus grande échelle afin de développer les énergies renouvelables en Afrique subsaharienne.
L’initiative, dénommée
Canada-IFC Renewable Energy Program for Africa (programme IFC-Canada pour les énergies renouvelables en Afrique)
,
comprend une contribution financière du gouvernement du Canada d’un montant de 150 millions de dollars canadiens. IFC utilisera ces fonds pour attirer des investissements privés dans le secteur des énergies renouvelables en accordant des financements concessionnels mixtes en plus des ressources qu’elle engage sur fonds propres, afin d’atténuer les risques pouvant dissuader le secteur privé d’investir dans les énergies renouvelables. Ce programme devrait améliorer l’accès des populations à
des services énergétiques abordables et durables, de réduire la dépendance des pays africains sur les combustibles fossiles et les aider à se rapprocher de leurs objectifs de développement durable.
« La lutte contre le changement climatique est une priorité majeure pour la présente génération et l’exploitation des abondantes ressources naturelles africaines pour produire une énergie propre et durable est un pas dans cette direction », a déclaré Marie-Claude Bibeau, ministre canadienne du Développement international et de la Francophonie. « Le Canada est fier de participer à cette initiative, qui s’inspire de la réussite de notre partenariat sur financements mixtes mis en place dans le cadre du Programme IFC-Canada sur les Changements Climatiques ».
« Créer des opportunités d’investissement dans les énergies renouvelables est essentiel pour la population africaine — tout en étant bénéfique au monde entier», a fait remarquer Philippe Le Houérou, directeur général d’IFC. « Le développement des énergies renouvelables en Afrique a déjà créé des dizaines de milliers d’emplois locaux et il est encore possible de réaliser des progrès considérables sur le plan économique et en matière de développement, dans de nouveaux domaines tels que le stockage de l’énergie et l’énergie solaire hors réseau ».
Le partenariat annoncé aujourd’hui illustre l’engagement pris par le Canada au titre de l’Accord de Paris de 2015 pour aider les pays en développement à réussir leur transition vers une activité économique à faible intensité de carbone, durable et résiliente. La contribution canadienne est conforme aux principes de l’Initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables visant à amplifier la production d’énergie renouvelable sur le continent.
En 2011, le Canada fut le premier partenaire bilatéral à fournir à IFC une contribution pour soutenir les financements mixtes destinés à promouvoir les investissements et les services conseil dans tous les domaines d’activités climatiques d’IFC à travers le monde. C’est dans ce cadre qu’a été créé le Programme IFC-Canada sur les Changements Climatiques, d’un montant de 276 millions de dollars canadiens.
Les financements mixtes sont un outil prometteur dont IFC se sert pour débloquer des capitaux privés. Les investisseurs privés évitent souvent les projets intégrant sur des approches qui n’ont pas encore été éprouvées, ou intervenant sur des marchés perçus comme trop risqués. Les financements mixtes utilisent des fonds concessionnels pour réduire les risques liés à l’investissement et encouragent ainsi la mobilisation de capitaux privés à plus grande échelle. Au cours du dernier exercice fiscal, IFC a utilisé 188 millions de dollars de fonds concessionnels pour mobiliser 726 millions de dollars d’investissements privés.
À propos d’IFC
La Société financière internationale (IFC), institution sœur de la Banque mondiale au sein du groupe du même nom, est la principale institution mondiale de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Elle collabore avec plus de 2 000 entreprises à travers le monde et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et d’opportunités dans les zones les plus sensibles de la planète. Au cours de l’exercice 17, les financements à long terme d’IFC dans les pays en développement ont atteint 19,3 milliards de dollars et ont permis de mobiliser les capacités du secteur privé pour aider à mettre fin à la pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site
www.ifc.org
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