Ouagadougou, Burkina Faso, le 5 novembre 2009
— IFC et la Banque mondiale ont aujourd’hui réaffirmé leur soutien aux efforts du Burkina Faso pour améliorer son environnement des affaires et développer son secteur privé lors de la cérémonie de lancement du Conseil présidentiel pour l’investissement du gouvernement burkinabé, un outil essentiel pour promouvoir, favoriser et sécuriser les opportunités d’investissement dans le pays.
Le Vice-président pour l’Afrique d’IFC, Thierry Tanoh, et la directrice de la Banque mondiale pour le développement du secteur privé,
Marilou Jane D. Uy, ont assisté a l’inauguration du Conseil par le Président du Burkina Faso, S.E. Blaise Comparé. Cette initiative illustre l’engagement du gouvernement Burkinabé à se focaliser plus encore sur l’agenda des réformes afin d’accélérer les investissements dans le secteur privé.
En marge de la cérémonie de lancement du Conseil, la délégation d’IFC et de la Banque mondiale a été reçue en audience par le Président du Faso, audience au cours de laquelle M. Tanoh a rappelé la priorité accordée par le Groupe de la Banque mondiale à soutenir l’investissement au Burkina Faso. M. Tanoh et Mme Uy ont par la suite rencontré le Premier ministre du Burkina Faso et autres membres du gouvernement, des représentants du secteur privé et les partenaires d’IFC et de la Banque mondiale. Thierry Tanoh a déclaré qu’un meilleur environnement des affaires permettrait de générer des opportunités de croissance et d‘emplois dans ce pays enclavé.
“Ces dernières années, le Burkina Faso, au plus haut niveau gouvernemental, a démontré sa ferme volonté de créer un environnement des affaires favorable et de promouvoir les investissements du secteur privé en tant que locomotive de la croissance” a affirmé M. Tanoh. “Au cours de ces trois dernières années, comme l’a confirmé le rapport Doing Business d’IFC et de la Banque mondiale, cet engagement a permis au Burkina Faso de se classer au rang des meilleurs réformateurs en Afrique.”
Grâce aux efforts du gouvernement et du secteur privé pour reformer l’économie, le Burkina Faso s’est hissé du 154ème rang (sur 155 pays, en 2006) au 147éme rang sur 183 pays dans le classement du rapport Doing Business 2010, qui classe les pays en fonction de la facilité à y entreprendre.
“La coopération entre le Groupe de la Banque mondiale, le gouvernement et le secteur privé est essentielle pour améliorer l’environnement des affaires. Le Conseil présidentiel pour l’investissement contribue à atteindre cet objectif” a ajouté Mme Uy.
Le Groupe de la Banque mondiale cherche à renforcer son appui en faveur des pays fortement performants ayant des marchés à faible revenu comme le Burkina Faso afin d’encourager plus encore un développement généré par le secteur privé. A cet effet, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’IFC, se mobilisent en vue d’augmenter leur capital pour continuer à assister les institutions à créer des opportunités là où celles-ci sont les plus nécessaires.
M. Tanoh a déclaré qu’IFC soutenait les efforts du Burkina Faso pour garantir la responsabilité et la transparence dans le règlement des litiges commerciaux et pour développer un secteur financier solide. Il a également souligné le soutien aux partenariats publics-privés pour aider au développement des secteurs des infrastructures et de l’énergie du pays.
IFC a engagé 11 millions de dollars US au Burkina Faso au cours de l’exercice budgétaire 2009. IFC a récemment fait un investissement dans l’entreprise Gryphon Minerals pour financer l’exploration et les études de faisabilité de son initiative phare au Burkina Faso, le projet d’extraction d’or de Banfora.
IFC a également récemment lancé l’Initiative du marché de l’immobilier du Burkina Faso, qui facilite l’établissement d’un marché de l’immobilier viable et durable pour créer des logements abordables.
La Banque mondiale soutient le développement du secteur privé au Burkina Faso à travers différents projets, notamment le Projet de développement des entreprises et de la compétitivité (30,7 millions de dollars US) et le Projet d’appui aux filières agro-sylvo-pastorales (66 millions de dollars US) .
Le programme de la Banque mondiale aide le Burkina Faso à améliorer la compétitivité de son économie grâce à la restructuration des entreprises publiques, à l’amélioration du climat d’investissement, au développement du secteur privé institutionnel et au développement des petites et moyennes entreprises
A propos du Groupe de la Banque mondiale
Le Groupe de la Banque mondiale est une source essentielle d’appui financier et technique pour les pays en voie de développement. Il comprend cinq institutions affiliées qui travaillent en étroite collaboration : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l'Association internationale de développement (IDA), la Société financière internationale (IFC), l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Chaque institution joue un rôle distinct en vue de faire reculer la pauvreté et d’améliorer le niveau de vie des populations du monde en développement. Pour de plus amples informations, veuillez consulter
www.worldbank.org
,
www.miga.org
et
www.ifc.org
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A propos d’IFC
IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, a pour vision de créer des opportunités pour permettre aux populations d’échapper à la pauvreté et d’améliorer leurs conditions de vie. Nous favorisons une croissance économique durable dans les pays en développement à travers le soutien au développement du secteur privé, la mobilisation des capitaux privés, des services de conseil et des mécanismes d'atténuation de risques aux entreprises et aux gouvernements. Nos investissements pour l'année fiscale 2009 ont atteint un montant total de 15 milliards de dollars US et ont soutenu le transfert de capital vers les pays en développement lors de la crise financière. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site
www.ifc.org
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