Washington, le 9 septembre 2009 —
La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord est celle où le rythme des réformes des réglementations commerciales a été le plus soutenu en cette année d’incertitude financière mondiale, selon un nouveau rapport de l’IFC et de la Banque mondiale.
Le rapport
Doing Business 2010: Reforming through Difficult Times
(Mener à bien des réformes en ces temps difficiles) révèle qu’entre juin 2008 et mai 2009, 17 des 19 économies de la région ont adopté des réformes réglementaires afin d’offrir des opportunités aux entrepreneurs locaux. Ce rapport est le septième d’une série de rapports annuels.
L’Égypte est passée du 116
e
rang au 106
e
rang des 183 économies mondiales évaluées en termes de facilité globale d’y faire affaires. Classée parmi les 10 pays réformateurs les plus actifs du monde pour la quatrième fois, l’Égypte a rendu la création d’entreprises moins coûteuse, a accéléré le processus d’obtention d’un permis de construction, a davantage détaillé le genre d’information disponible auprès du bureau privé du crédit et a créé des tribunaux commerciaux pour accélérer la résolution des conflits contractuels.
L’Arabie saoudite est passée du 15
e
au 13
e
rang des pays pour la facilité de faire affaires, devenant ainsi l’économie la mieux classée de la région, après avoir mis sur pied un guichet unique pour l’enregistrement des entreprises et avoir adopté un processus plus rapide pour les permis de construction.
« Les économies du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord effectuent des réformes à un rythme impressionnant, et ces réformes sont soutenues et exhaustives, mettant en lumière les connaissances acquises auprès d’autres réformateurs », affirme Dahlia Khalifa, un des auteurs du rapport. « Les gouvernements prêtent attention à la qualité de leur réglementation commerciale pour rendre leur économie plus compétitive et pour favoriser l’entreprenariat. Il s’agit toujours d’éléments importants, mais cela est d’autant plus vrai en ces temps difficiles. »
Les Émirats arabes unis sont passés du 47
e
au 33
e
rang des pays pour la facilité de faire affaires et sont devenu l’un des 10 réformateurs les plus actifs du monde pour la première fois en éliminant le seuil minimal de capitaux requis pour démarrer une entreprise et en simplifiant l’enregistrement des entreprises.
La Jordanie a simplifié ses processus de création d’entreprises et de paiement d’impôts, a étendu l’usage de son guichet unique pour délivrer les permis de construction aux projets de moyenne envergure, a abaissé ses impôts sur les transferts de propriété, a mis en oeuvre d’importantes réformes des tribunaux et a accéléré les échanges commerciaux. Le Yémen, le réformateur le plus rapide du monde en matière de création d’entreprise l’an dernier, a continué de simplifier ses procédures de création d’entreprises. Ce pays a également amélioré l’accès à l’information relative au crédit et a accéléré les échanges commerciaux au moyen d’un nouveau système électronique de soumission de documents.
L’Algérie a amélioré sa gestion des permis de construction, a abaissé les coûts de transfert de propriété, a diminué les impôts des entreprises et a rendu ses tribunaux plus efficaces. Au Maroc, un nouveau bureau privé de crédit a vu le jour alors qu’en Tunisie, la protection des investisseurs a été renforcée et les règlements commerciaux assouplis.
Parmi les 10 premiers pays réformateurs du monde, dont deux en provenance de la région du Moyen-Orient de la l’Afrique du Nord, on trouve, dans l’ordre, le Rwanda, le premier pays réformateur, la République kirghize, l’ancienne République yougoslave de la Macédoine, la Biélorussie, les Émirats arabes unis, la Moldavie, le Tadjikistan, la Colombie, l’Égypte et le Liberia. La Colombie et l’Égypte figuraient au classement des principaux pays réformateurs sur quatre des sept dernières années.
Doing Business
analyse les règlementations locales qui s’appliquent aux entreprises au cours de leur cycle de vie, notamment leurs opérations de création, leurs échanges commerciaux transfrontaliers, le paiement de leurs impôts et la fermeture de l’entreprise.
Doing Business
ne mesure pas tous les aspects de l’environnement des affaires qui importent aux entreprises et aux investisseurs. Ainsi, à titre d’exemple, il ne mesure pas la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de compétences de la main-d’oeuvre ni la solidité du système financier dans les pays évalués.
Au sujet du Groupe de la Banque mondiale
Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des plus importantes sources mondiales d’appui financier et technique pour les pays en développement. Il est composé de cinq institutions connexes : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale de développement (IDA), la Société financière internationale (IFC), l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (ICSID). Chaque institution joue un rôle distinct dans le cadre de la mission de l’organisation, qui est de lutter contre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des habitants des pays en développement. Pour plus d’informations, veuillez visiter les sites suivants : worldbank.org,
www.miga.org
et
www.ifc.org
.
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Doing Business
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