Washington, le 9 septembre 2009
— Un nombre record de 131 pays du monde ont réformé leurs réglementations des affaires en 2008-2009, selon le rapport
Doing Business 2010
de la Banque mondiale et de l’IFC.
Ce nombre représente plus de 70 % des 183 pays faisant l’objet du rapport, soit la proportion annuelle la plus importante depuis que le rapport annuel a été publié pour la première fois en 2004. De plus, ce progrès a été réalisé sur fond de crise économique mondiale.
Doing Business 2010 : Reforming through Difficult Times
(Mener à bien des réformes en ces temps difficiles) a recensé 287 réformes entre juin 2008 et mai 2009, une hausse de 20 % par rapport à l’année précédente. Les pays réformateurs ont concentré leurs efforts sur la facilitation de la création et de l’opération des entreprises, le renforcement des droits de propriété intellectuelle et l’amélioration de l’efficacité de la résolution des conflits commerciaux et des procédures de faillite.
« La réglementation des affaires peut avoir une incidence sur la manière dont les entreprises font face à la crise et sur leur capacité à tirer partie des occasions qui se présenteront lorsque la reprise aura lieu », affirme Penelope Brook, vice-présidente suppléante, développement des secteurs privé et financier de la Banque mondiale. « La qualité de la réglementation des affaires contribue à déterminer la facilité avec laquelle il sera possible de réorganiser les entreprises en difficulté pour les aider à survivre aux périodes difficiles, de les reconstruire lorsque la demande sera de retour et de créer de nouvelles entreprises. »
Singapour, qui réforme constamment sa législation des affaires, est classé numéro un au titre des économies où il est le plus facile de faire des affaires et ce, pour la quatrième année consécutive. La Nouvelle-Zélande quant à elle se classe deuxième. Toutefois, les nouveaux développements ont eu lieu du côté des économies en développement. Les deux tiers des réformes recensées par le rapport l’ont été dans des économies à faible revenu ou à revenu faible intermédiaire. Pour la première fois, une économie subsaharienne, le Rwanda, se classe au premier rang des réformateurs de la réglementation des affaires, facilitant ainsi la création d’entreprises, l’enregistrement des propriétés, la protection des investisseurs, le commerce transfrontalier et l’accès au crédit.
Les pays à avoir réformé le plus sont particulièrement ceux de l’Europe de l’Est et Asie Centrale, d’une part et du Moyen Orient et Afrique du Nord, d’autre part. Les 10 principaux réformateurs du monde comptent 4 nouveaux venus cette année : le Libéria, les Emirats arabes unis, le Tadjikistan et la Moldavie. Les autres sont : le Rwanda, l’Égypte, la Biélorussie, l’ancienne République yougoslave de la Macédoine, la République kirghize et la Colombie.. La Colombie et l’Égypte figurent au classement des principaux réformateurs de quatre des sept dernières années.
Doing Business
analyse les règlementations locales qui s’appliquent aux entreprises au cours de leur cycle de vie, notamment leurs opérations de création, leurs échanges commerciaux transfrontaliers, le paiement de leurs impôts et la fermeture de l’entreprise.
Doing Business
ne mesure pas tous les aspects de l’environnement des affaires qui importent aux entreprises et aux investisseurs. Ainsi, à titre d’exemple, il ne mesure pas la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de compétences de la main-d’œuvre ni la solidité du système financier dans les pays évalués.
Au sujet du Groupe de la Banque mondiale
Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des plus importantes sources mondiales d’appui financier et technique pour les pays en développement. Il est composé de cinq institutions connexes : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale de développement (IDA), la Société financière internationale (IFC), l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (ICSID). Chaque institution joue un rôle distinct dans le cadre de la mission de l’organisation, qui est de lutter contre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des habitants des pays en développement. Pour plus d’informations, veuillez visiter les sites suivants :
www.worldbank.org
,
www.miga.org
et
www.ifc.org
.
Pour plus d’informations au sujet de la série de rapports
Doing Business
,
veuillez visiter le site suivant :
www.doingbusiness.org
.
Pour plus de renseignements au sujet du rapport
Doing Business 2010
,
veuillez communiquer avec :
Nadine Ghannam +1 (202) 473-3011 Rebecca Ong +1 (202) 458-0434
Personnes-ressources pour les questions régionales sur
Doing Business 2010
:
Afrique Sub-saharienne
Desmond Dodd +27 (11) 731-3053 Nana Yaa Ofori-Atta +233 (244) 343-888
Amérique latine et Caraïbes
Adriana Gomez +1 (202) 458-5204 Gabriela Aguilar +1 (202) 473-6768
Asie centrale
Nezhdana Bukova +7 (985) 411-3986
Asie de l’Est et Pacifique
Hannfried von Hindenburg Mohamad Al Arief +1 (202) 458-5964
Asie du Sud
Minakshi Seth +91 (11) 4111-1058 Jan Erik Nora +1 (202) 458-4735
Europe centrale et Europe de l’Est
Ilya Sverdlov +7 (495) 411-7555
Europe du Sud et de l’Ouest
Valerie Chevalier +33 (0) 1 40-69-3048 Manuel Rosini +33 (1) 40-69-3182
Andrea Engel +32 (2) 552-00-39 Derek Warren +44 (207) 592-8402
Europe du Sud
Slobodan Brkic +381 (11) 30-23-750 Kristyn Schrader +1 (202) 458-2736
Moyen-Orient et Afrique du Nord
Riham Mustafa +202 (2) 4691-4230