Rabat, Maroc, le 17 mars 2015
—IFC, un membre du Groupe de la Banque mondiale, reconnaît que le dynamisme des pays d’Afrique subsaharienne combiné à un fort taux de croissance laisse entrevoir de belles opportunités d’affaires pour le développement des échanges et des investissements étrangers dans la région.
Porté par une consommation intérieure et une population active en constante augmentation, le taux de croissance de la région s’est établi autour de 5 % ces dix dernières années. 62 % de la population africaine subsaharienne, soit plus de 900 millions de personnes, a moins de 25 ans et le nombre de personnes en âge de travailler s’accroît considérablement. La part de la région dans la population active mondiale va même doubler, passant de 10 % en 2010 à 20 % en 2050, pour s’établir à environ 1,22 milliard de personnes.
« L’élan économique actuel confirme que la conjoncture est favorable pour investir sur le continent africain » a indiqué Madame Saran Kebet-Koulibaly, Directeur régional d’IFC pour l'Afrique de l’Ouest et du Centre, à l’issue d’une visite au Maroc lors de laquelle elle s’est entretenue avec des représentants du gouvernement et plusieurs entrepreneurs marocains. « Les investisseurs souhaitant s’implanter en Afrique Subsaharienne ont besoin de s’entourer de partenaires comme IFC qui allient à la fois expérience et expertise internationales et une forte présence régionale. IFC propose une offre de services et d’accompagnement unique pour les entrepreneurs marocains ayant une stratégie de développement dans notre région, et plus particulièrement dans les secteurs créateurs d’emplois et générateurs de croissance. »
L’urbanisation rapide d’une Afrique subsaharienne encore essentiellement rurale, nécessite d’importants investissements pour le développement des infrastructures et de l’industrie agro-alimentaire. La montée en puissance de la consommation des ménages accélère la demande en termes de logements, d’infrastructures, de télécommunication, de distribution, et de services financiers. Quant aux besoins en électricité, ils sont de sept gigawatts supplémentaires chaque année. Au total, la région a un besoin de financement supplémentaire de l’ordre de 50 milliards de dollars pour le développement de ses infrastructures de production et distribution d’énergie, transports et autres secteurs associés.
« IFC a déjà noué d’importants partenariats et continue aujourd’hui de soutenir toute nouvelle stratégie de développement des entreprises marocaines en Afrique subsaharienne » a confirmé Madame Joumana Cobein, Chef du bureau Maghreb d’IFC au Maroc. « De nombreuses compagnies marocaines sont d’ailleurs pionnières dans l’expansion sur ces nouveaux marchés, notamment dans les secteurs agro-alimentaire, banque et finance, construction, infrastructures et télécommunications. »
Le commerce entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne a plus que triplé ces dix dernières années pour s’établir à 1,6 milliard de dollars en 2013. En croissance rapide mais ne représentant que 5 % du total des exportations marocaines, les exportations vers l’Afrique subsaharienne sont encore promises à un bel avenir.
A propos d’IFC
IFC (Société financière internationale), un membre du Groupe de la Banque Mondiale, est la plus importante institution internationale d’aide au développement au service du secteur privé. IFC travaille avec des entreprises privées dans plus de 100 pays et mobilise son capital et son expertise pour contribuer à l’élimination de la pauvreté extrême et permettre un développement plus équitable. Au cours de l’année fiscale 2014, IFC a consacré plus de 22 milliards de dollars d’investissements pour accroître la capacité du secteur privé à créer des emplois et à relever les défis les plus urgents en matière de développement. Pour plus d’informations, visitez le site
www.ifc.org
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