Washington, DC et Accra, Ghana, le 5 novembre 2014
- IFC, un membre du groupe de la Banque Mondiale, a aujourd’hui annoncé l’apport d’un financement commercial d’au moins 450 millions d’USD pour favoriser les échanges commerciaux, les investissements et l’emploi en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. Cette initiative dédiée au secteur privé inclura le financement de projets d’intervention rapide à hauteur de 250 millions d’USD, et au moins 200 millions d’USD en projets d’investissement planifiés pour appuyer la relance économique après l’épidémie. L’initiative d’IFC fait partie des efforts plus généraux initiés par le groupe de la Banque mondiale visant à fournir un appui pendant l’épidémie d’Ébola et à préparer la relance économique dans les pays les plus affectés par la crise.
L’initiative inclut une facilité de trésorerie d’urgence Ébola d’un montant de 75 millions d’USD afin de financer les importations essentielles des pays affectés. Ce programme d’intervention rapide a été approuvé la semaine dernière par le Conseil d’administration d’IFC. Elle sera dans un premier temps mise à disposition afin de financer six banques actuellement clientes d’IFC, et pourrait être étendue à d’autres banques. La facilité permettra d’appuyer l’importation de biens de première nécessité, et notamment d’énergie, de denrées alimentaires et agricoles, et d’autres biens manufacturés.
« Ébola constitue avant tout une crise humanitaire, mais aussi une catastrophe économique pour la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. C’est pourquoi, outre l’aide d’urgence que nous proposons, nous ne ménagerons aucun effort pour aider le secteur privé de ces pays à reconstruire leurs entreprises », a affirmé Jim Yong Kim, président du groupe de la Banque mondiale. « La peur que suscite le virus Ébola est susceptible d’avoir des conséquences négatives à long terme sur les entreprises à l’échelle mondial, et plus particulièrement dans les pays affectés. IFC, notre institution dédiée au secteur privé, trouvera des moyens pour stimuler les échanges commerciaux et les investissements en Afrique de l’Ouest, ce qui sera essentiel pour s’assurer que les entreprises privées continuent à prospérer et à soutenir l’emploi dans des circonstances difficiles ».
En plus de la facilité de trésorerie, l’intervention rapide d’IFC comprend un programme débuté en octobre dernier, concernant 800 petites et moyennes entreprises en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone afin d’assurer la continuité des affaires pendant la crise. Le programme mettra à disposition du matériel médical et sanitaire, des documents traitant de la question, ainsi qu’une formation sur les mesures préventives à adopter.
Dans un autre projet, Cordaid aux Pays-Bas fournira de nouveaux financements d’un montant de 4,6 millions d’USD au Fond de capital-investissement d’IFC en Afrique de l’Ouest, ciblant essentiellement les petites et moyennes entreprises en Sierra Leone et au Liberia. D’autres projets d’intervention rapide sont actuellement à l’étude.
« IFC a l’intention de prendre des risques, dans un effort ambitieux pour fournir un financement commercial dans les prochains mois, et appuyer la relance alors que l’épidémie d’Ébola est en voie d’être maîtrisée », a affirmé Jin-Yong Cai, Vice-président exécutif et PDG d’IFC. « IFC trouvera et créera des opportunités pour encourager les investisseurs privés à jouer un rôle important dans la relance des marchés directement et indirectement affectés par l’épidémie actuelle d’Ébola en Afrique de l’Ouest ».
Le groupe de la Banque mondiale mobilise près d’un milliard d’USD en faveur des trois pays les plus durement touchés par la crise d’Ébola, dont 400 millions d’USD annoncés en août et septembre 2014 pour l’intervention d’urgence, et 100 millions supplémentaires annoncés en octobre 2014 afin d’accélérer le déploiement de personnels de santé étrangers dans ces pays. Sur les 500 millions d’USD annoncés précédemment, 117 millions d’USD ont déjà été déboursés. Cet appui, étroitement coordonné en partenariat avec les Nations unies et autres partenaires internationaux et nationaux, aidera les pays affectés à soigner les malades, à approvisionner en denrées alimentaires de base et en eau les foyers affectés par le virus Ébola, à faire face à l’impact économique et social de la crise, et à commencer à améliorer les systèmes de santé publique de ces pays afin de développer la résilience et aider les populations à se préparer aux éventuelles épidémies futures. Par ailleurs, le groupe de la Banque mondiale a récemment publié un rapport dans lequel il est prédit que si le virus continue à se propager dans les trois pays les plus durement touchés et se propage dans les pays voisins, l’impact régional de deux ans pourrait atteindre les 32,6 milliards d’USD d’ici la fin de 2015.
Pour plus d’informations sur l’intervention du groupe de la Banque mondiale en réponse à l’épidémie d’Ébola, veuillez consulter la page
www.worldbank.org/Ébola
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À propos d’IFC
IFC, membre du Groupe de la Banque Mondiale, est la principale institution internationale de développement au service du secteur privé. Travaillant avec des entreprises privées dans plus de 100 pays, IFC utilise son capital, son expertise et son influence pour aider à éliminer l'extrême pauvreté et à promouvoir la prospérité. En 2014, ses investissements ont atteint un niveau de plus de 22 milliards de dollars, pour améliorer les conditions de vie dans les pays en développement et relever les défis de développement les plus urgents de la planète. Pour plus d’informations, veuillez vous rendre sur le site
www.ifc.org
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