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Communiqué de presse N. 02/0098
Ne pas diffuser avant le mercredi 17 juillet 2002 à 00 h 01 (temps universel)
Un rapport novateur bat en brèche les idées reçues sur le rôle des entreprises dans les économies émergentes
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Cette première étude approfondie de l’expérience des pays en développement apporte la preuve des avantages financiers que procure la recherche d’un développement durable aux sociétés des marchés émergents
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Réduction des coûts, productivité, augmentation du chiffre d’affaires et accès aux marchés, tels sont les avantages le plus manifestes
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Il n’existe pas de « modèle universel » : les domaines dans lesquels la prise en compte de la viabilité à long terme se révèle la plus fructueuse sont fonction du type de l’entreprise, de sa taille et de sa localisation.
Londres, Washington et São Paulo, 17 juillet 2002
La contribution des entreprises à la pérennité du développement sera l’un des thèmes clés du Sommet mondial pour le développement durable, qui aura lieu prochainement à Johannesburg. Un rapport publié aujourd’hui va à l’encontre des idées généralement reçues en montrant que les entreprises des économies émergentes ont intérêt à jouer un plus grand rôle dans le domaine social et environnemental.
Résumé analytique de ce rapport disponible sur le site
www.ifc.org.
Ce rapport, intitulé
Developing Value: The Business Case for Sustainability in Emerging Markets,
bat en brèche le mythe selon lequel la recherche de la viabilité à long terme ne concerne que les sociétés riches des pays développés et n’entre pas en ligne de compte pour le secteur privé des pays émergents. Fondé sur l’étude de plus de 240 cas concrets, dans plus de 60 pays, il analyse la « justification économique » d’un développement durable pour les marchés émergents, c’est-à-dire les avantages — augmentation du chiffre d’affaires, abaissement des coûts, réduction des risques, meilleure réputation, etc. — qu’un meilleur gouvernement d’entreprise, de meilleures pratiques environnementales, et des investissements dans le développement économique et social peuvent procurer aux entreprises.
En citant l’exemple d’entreprises d’Afrique, d’Europe centrale et orientale, du Moyen-Orient et d’Amérique latine, le rapport réfute l’argument selon lequel cette justification économique ne vaudrait que pour les pays développés et il fait ressortir les nombreuses opportunités offertes à toutes sortes d’entreprises. Les études de cas présentées couvrent tous les types d’entreprise, d’une petite laiterie lettonne à une fonderie d’aluminium au Mozambique en passant par une société d’écotourisme au Pérou.
Fondant son analyse sur six facteurs de succès commercial et sept facteurs de viabilité, le rapport constate que, dans le cas des pays émergents, c’est en matière de réduction des coûts, de productivité, d’augmentation des recettes et d’accès aux marchés que les avantages sont le plus évidents. En matière de développement durable, l’amélioration des pratiques environnementales et la gestion des ressources humaines comptent parmi les plus importantes contributions potentielles à la création de valeur.
Le rapport
Developing Value
vise à aider les milieux d’affaires des pays émergents à identifier les possibilités d’accroître leurs bénéfices par des progrès dans la recherche d’une viabilité à long terme — en particulier les propriétaires et les gestionnaires d’entreprises pour qui cette notion est chose relativement nouvelle. Il constate que la recherche d’un développement durable peut être profitable pour tous les types d’entreprise, mais que les domaines dans lesquels elle se révèlera la plus fructueuse seront fonction des caractéristiques, de la situation et des priorités particulières de chaque entreprise. Il indique aux gestionnaires comment évaluer et exploiter les possibilités qui leur sont offertes.
Le rapport encourage aussi d’autres parties prenantes — pouvoirs publics, ONG, clients des entreprises et investisseurs — à rehausser la justification économique d’un développement durable en exerçant des pressions sur les entreprises peu performantes et en récompensant celles qui font des progrès dans la recherche d’une plus grande viabilité.
La base de données consultable sur le site
www.sustainability.com/developing-value
regroupe toutes les études de cas analysées pour le rapport et contient aussi d’autres informations : détails d’intérêt général sur la question, exemples de pratiques optimales, moyens propres à promouvoir la viabilité des opérations, et sources d’expertise. Comme la justification économique de cette viabilité évolue constamment, parallèlement à l’évolution des attentes de la société,
Developing Value
continuera à suivre ces tendances.
Le rapport est le fruit d’une collaboration exceptionnelle entre la Société financière internationale (SFI), institution membre du Groupe de la Banque mondiale et chargée de l’aide au secteur privé, le Centre de conseil en stratégie SustainAbility et l’Institut Ethos du Brésil.
Selon Peter Woicke, vice-président exécutif de la SFI, « le rapport montre bien que la viabilité, ce n’est jamais tout ou rien, pas plus que la même chose pour tout le monde ; que la recherche d’un développement durable peut être bénéfique pour toutes les composantes du « triple dividende » et servir les intérêts de la collectivité, et non simplement ajouter aux coûts économiques, et enfin que la durabilité est affaire de pragmatisme et non d’idéologie. Pour résumer, ce rapport prouve qu’il s’agit en fait de multiplier les opportunités et non de les limiter ».
Peter Zollinger, directeur exécutif de SustainAbility, ajoute que « l’on dit souvent que le débat sur cette question manque de substance.
Developing Value
remédie à ce défaut, en se fondant sur des exemples concrets pour montrer comment de bonnes pratiques sociales et environnementales ont profité aux entreprises ».
COMMENT PRENDRE CONTACT :
Si vous souhaitez plus de détails, ou si vous voulez obtenir gracieusement des exemplaires du rapport et/ou interviewer l’un des auteurs, veuillez vous adresser à :
Kavita Prakash-Mani
SustainAbility
11-13 Knightsbridge
London SW1X 7LY
Royaume-Uni
T: + 44-207-245-1116
F: +44-207-245-1117
|
Corrie Shanahan
IFC
2121 Pennsylvania Av. NW
Washington DC 20433
États-Unis d’Amérique
T: + 1-202-473-2258
F: + 1-202-974-4384
|
Nelmara Arbex
Instituto Ethos
Rua Francisco Leitao, 469
Conj. 1407-CEP
São Paulo, SP 05414-020
Brésil
T/F: +55-11-3068-8539
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NOTES :
1. Créé en 1987, SustainAbility est le plus ancien des centres de réflexion et de conseil dédiés à l’étude et à la promotion de la justification économique d’un développement durable. Basé à Londres et à New York, il a joué un rôle de pionnier dans des domaines comme le consumérisme vert et les obligations des entreprises en matière d’information. C’est à lui que l’on doit l’expression « triple dividende » pour décrire le défi auquel les entreprises se verront confrontées au XXIe siècle.
www.sustainability.com
2. Institution membre du Groupe de la Banque mondiale, la Société financière internationale est spécialisée dans l’aide au secteur privé. Elle a pour mission d’encourager le secteur privé à investir de manière durable dans les pays en développement afin de promouvoir la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie. Elle contribue au financement d’investissements privés dans le monde en développement, mobilise des capitaux sur les marchés financiers internationaux et fournit des conseils aux entreprises et aux pouvoirs publics.
www.ifc.org
3. L’Instituto Ethos de empresas e responsabilidade social est une association de petites et grandes entreprises brésiliennes de divers secteurs résolues à développer leurs activités en tenant compte des intérêts de la collectivité. Elles ont engagé à cet effet un processus permanent d’évaluation et d’amélioration.
www.ethos.org.br
Le Sommet mondial sur le développement durable, qui aura lieu en août 2002 à Johannesburg, rassemblera les représentants de gouvernements, d’ONG, d’entreprises et d’autres entités pour réfléchir aux moyens d’améliorer les conditions de vie des populations et de conserver les ressources naturelles.
www.johannesburgsummit.org