Washington, le 8 septembre 2004 -
Ces dernières années, le Botswana et l’Afrique du Sud ont établi des climats d’investissements les plus robustes en Afrique subsaharienne, selon un nouveau rapport du Groupe de la Banque Mondiale. Cependant, les autres pays africains qui ont tenté d’emboîter leurs pas sont peu nombreux et la plupart continue d’être classés parmi les pays possédant le climat d’affaires le moins favorable.
Le rapport intitulé ‘
La pratique des affaires en 2005 : Eliminer les entraves obstacles à la croissance’
u développement’, subventionné co-sponsorisé par par un partenariat de la Banque Mondiale et lae Société Financière Internationale, une institution du groupe de la Banque Mondiale et la principale source multilatérale de financements du secteur privé, déclarenote que ces réformes, souvent très simples, servent aident à créer des opportunités d’emplois pour les femmes et les jeunes, incitent les entreprises à rejoindre le secteur formel et ainsi, stimulent ladéveloppement croissance économique.
Entre 2003 et 2004, le taux d’enregistrement de nouvelles entreprises en Ethiopie a vu une hausse de 48 pour cent après que les procédures requises pour la création des entreprises aient été simplifiées.
En comparant la performance et les réformes de la réglementation dans 145 pays, l’étude constate qu’ il est
deux fois plus difficile pour un entrepreneur d’un pays en développement
de créer, faire opérer ou fermer une entreprise que dans un pays riche à cause des procédures administratives. En outreDe plus, comparé aux pays riches, les pays pauvres offrent il a à peine la moitié des protections en matière de droits deà la propriété privée.Comparé au reste du monde, les pays africains ont entrepris le moins de réformes depuis l’année dernière et maintiennent les plus grosses contraintes réglementaires dans la pratique des affaires. Parmi les 20 pays qui souffre le plus de la lourdeur du cadre réglementaire et d’un manque de protection du droit à la propriété, 16 sont en afrique. La République Démocratique du Congo, L’Angola, le Burkina Faso et le Tchad occupent les dernières places dans ce classement. Par exemple, au Tchad, la création d’une nouvelle entreprise requiert 19 étapes, comparé à 2 étapes dans un pays comme l’Australie. Au Congo, cette même procédure prend 155 jours. En Angola, l’exécution d’un contrat nécessite plus de 3 ans.
D’une manière générale, comparé à l’année passée,
les pays riches ont instauré trois fois plus de réformes
pour améliorer leur climat d’investissement
que les pays en développement pendant l’année passée. Les nations européennes ont fait preuve d’un effort particulier pour promulguer les réformes. Selon la dernière enquête, Lles dix meilleurs réformateurs pays qui ont institué le plus de réformes sont la Slovaquie, la Colombie, la Belgique, la Finlande, l’Inde, la Lituanie, le Norvège, la Pologne, le Portugal et l’Espagne.
D’autres données clé sur les pays de l’Afrique subsaharienne
D’après le classement du climat des affaires, le Botswana et l’Afrique du Sud se placent dans le premier quartile.
Toutefois, parmi les 58 pays qui ont instauré des réformes dans leur cadre réglementaire ou renforcé les droits à la propriété l’année dernière, 8 sont africains.
Parmi les nations africaines qui ont institué des réformes, l’Ethiopie a réussi le mieux à simplifier les procédures pour la création d’une entreprise. Le nombre d’étapes a été réduit de 8 à 7, le nombre de jours est passé de 44 à 32 et le coût administratif pour le démarrage d’une entreprise a baissé de 80 pour cent. Toutefois, au niveau mondial, L’Ethiopie requiert le capital minimal le plus élevé, juste après la Syrie.
Madagascar occupe la deuxième place parmi les pays africains qui ont institué les réformes les plus efficaces, entraînant une réduction d’un tiers du temps requis pour l’enregistrement d’une entreprise à 44 jours. Le Bénin, La République Démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire et le Kenya ont aussi instauré des réformes pour le démarrage d’une entreprise.
Parmi les pays qui ont entrepris des réformes, on trouve : le Mozambique où le registre public du crédit opère maintenant en ligne, entraînant une amélioration de la qualité des données ; et la Namibie où les entreprises ont pu augmenter la production grâce à des heures de travail plus flexibles.
Plusieurs pays ont adopté des réformes qui ont détérioré leur climat d’investissement. Par exemple, le coût de la création d’une entreprise a augmenté au Malawi, en Mauritanie et au Rwanda. Le taux de capital minimal est passé d’un pour cent à 20 pour cent au Zimbabwe où les frais d’une licence est maintenant 4 fois plus cher.
« Les pays en développement, qui ont vraiment besoin de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois, vont accuser un retard encore plus aigu comparé aux pays riches qui simplifient la réglementation et instaurent un climat d’affaires plus favorable aux entreprises », affirme Michael Klein, Vice-président de la division, Développement du Secteur Privé de La Banque Mondiale/ SFI et économiste en chef de la SFI.
La Pratique des Affaires en 2005
remet à jour les données sur les cinq grands indicateurs domaines du mesurant le climat d’investissement, que le dernier rapport
La Pratique des Affaires en 2004
avaient répertoriés : création d ‘entreprises, licenciement et recrutement du personnel, exécution des contrats, accès au crédit et dissolution d’entreprises. Le nouveau rapport a innove en élargissant le champ de recherche pour inclure 145 pays et en créant deux nouveaux indices indicateurs sur : l’enregistrement de la propriété et la protection des investisseurs.
« Cette année,
La Pratique des Affaires
va procurefournitr un outil des indicateurs encore plus puissant robustes pour jauger mesurer l’efficacité de l’environnement réglementaire par référence à d’autres pays, surtout pour s’informer et apprendre des pratiques modèles à travers le monde et pour hiérarchiser classer les réformes en terme de priorité. Depuis l ‘année dernière, 13 autres gouvernements ont demandé que leurs pays soit inclus dans l’étude, y compris le Cap Vert, la Gambie et l’Ile Maurice» , affirme Simeon Djankov, un auteur du rapport.
Les points clés du rapport «
La Pratique Des Affaires en 2005 »
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Les établissements entreprises dans les pays en développement pauvres doivent font faire face à un appareil de réglementation bien plus lourd que dans les pays riches.
Les pays en développement imposent des coûts élevés sur les entreprises lorsqu’il s’agit de licencier un employé, exécuter un contrat, ou faire une demande d’enregistrement d’une société nouvelle; ils imposent plus de délais lors: lors de la dissolution des firmesentreprises en état d’insolvabilité, de l’enregistrement des propriétés, et et de la création de nouvelles entreprises ; et de plus, ils procurent moins de protection légale aux débiteurs et créanciers, moins de protection aussi pour assurer l’exécution des contrats commerciales, et, finalement, ils de imposent moins d’exigences en terme de divulgation d’informations sur l’état financier de même que sur les principaux dirigeants et actionnaires des entreprises.disclosure requirements A eux seul, Lles coûts administratifs dans les pays en développementpauvres sont trois plus élevés que dans les pays riches. Il y a aussi deux fois plus de procédures administratives et de délais dans les pays en développementpauvres.
§
Les bénéfices des réformes sont conséquentees.
En effet, si un le passage d’un pays passe du dernier quartile au premier quartile sur l’indice dans le classement des pays tel que mesuré par l’indice ‘le climat des affaires’ « facilité à pratiquer l il tient à est associé à un gagner gain de 2.2 pour cent de plus en croissance économique par anannuelle. La France et la Turquie offrent deux exemples concrets de telles bénéfices. Dans lLes gouvernements de ces deux pays ont pris des mesures pour réduire le coût et la durée associés à la procédure de création d’entreprises nouvelles ; de telles mesures ont considérablement amélioré, le taux d’enregistrement d’entreprises e nouvelles entreprises a grimpé par qui a vu une hausse de 18 pour cent par rapport à l’année dernière après que les gouvernements respectifs aient réduit le coût et la durée que nécessite la création d’une entreprise. En Slovaquie, le flux des prêts bancaires au secteur privé a augmenté de 10 pour cent suite à la réforme de la réglementation des garanties a augmenté le flux des prêts bancaires au secteur privé par 10 pour cent. Les réformes portent leurs fruits car les entreprises gaspillent moins de temps et d’argent sur les dispositions réglementaires et se concentrent sur la production et la commercialisation de leurs produits. Les gouvernements, à leur tour, dépensent moins sur des procédures inefficaces et plus sur les services sociaux.
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Plus de contraintes réglementaires et des droits de propriété plus faiblesinadéquats excluent les pauvres, surtout les femmes et les jeunes, de la pratique des affaires.
Le rapport avance que lorsque les faiblesses es des protections en matière de droits de propriété sont faibles et que et la lourdeur des contraintes réglementaires soient multiplespoussent , la population es pauvres sont condamnés à rejoindre l’économie informelle. « Un appareil réglementaire très lourd nuit le plus aux intérêts des personnes que ces mêmes réglementations sont censées protéger. En l’occurrence, ne protègent point les femmes, les enfants et les pauvres - ceux que la réglementation est chargée de protéger- au contraire, elle leur nuit » déclare Caralee McLiesh, un auteur du rapport.
La Pratique Des Affaires
souligne que les pays qui ont des règles plus simples, peuvent procurer une meilleure protection sociale et un climat d ‘investissement porteur d’opportunités pour la hommes d’affairescommunauté des entrepreneurs , investisseurs et le public en général. Le rapport soutient s’inspire l’œuvre de la recherche et du travail de l’économiste Hernando De Soto, qui soutient que en affirmant que tout comme il faut encourager l’enregistrement légal des avoirsbiens et des avoirs, il est aussi indispensable, quoique plus difficile, d’empêcher que ces mêmes biens ne retournent vers le secteur informel.
Les
20 meilleurs classés
sur l’indice « la réglementation des affaires » sont la Nouvelle Zélande, les Etats Unis, le Singapour, Hong-Kong-La Chine, l’Australie, la Norvège, le Royaume Uni, le Canada, la Suède, le Japon, la Suisse, le Danemark
,
les Pays Bas, la Finlande, l’IrelandeIrlande, la Belgique, la LithuanieLituanie, la Slovaquie, le Botswana et la ThailandeThaïlande.
Le projet « La pratique Des Affaires » est le fruit d’une collaboration entre
plus de 3000 experts locaux- des experts conseil, avocats, comptables et fonctionnaires publicsde l’Etat – et des chercheurs universitaires très renommés qui ont contribué à l’élaboration et le rev et l’examenue de la méthodologie. Les données, la méthodologie et les noms des collaborateurs sont disponibles en ligne.
Les indices et l’analyse sur le climat d’investissement , de même que le procédé toutes informations pour commander un rapport, sont disponibles sur le site Internet de La Pratique des Affaires
Le rapport intégral est disponible en ligne pour les journalistes au World Bank’s Media Briefing Center :